01 juin 2013

Baroudage en famille / Family backpacking

On en parlait comme d'un projet lointain, mais le grand jour est enfin arrivé : mon père et mon oncle viennent me rejoindre pour un voyage de trois semaines au Pérou. Je les accueille donc comme il se doit à l'aéroport de Lima, ils ont survécu au vol de 12h, serrés comme des sardines et sans vin ! Que c'est bon de revoir des visages familiers ! Car, si les six premiers mois ont filé à toute vitesse sans m'en rendre compte, je commençais tout doucement à avoir le mal du pays (sans pour autant avoir envie de rentrer). Ils arrivent donc à point ! Un programme chargé nous attend...



Deux petites journées à Lima, le temps de nous raconter les dernières nouvelles et récupérer du décalage horaire, et nous voilà partis vers notre première destination : laCordillère blanche. Letrajet de dix heures en bus, mon pain quotidien, leur paraît une éternité - c'est que les distances nesont pas les mêmes, il faut s'y faire. Nous arrivons donc, sous la pluie, à Caraz (que nous avons préféré à Huaraz car moins touristique), où on saute dans un moto-taxi (avec nos gros sacs à dos,une expérience intéressante) qui nous emmène vers notre auberge.

La Cordillère blanche s'étend sur 180 km et compte pas moins de 35 sommets au-delà des 5500 mètres. Des paysages qui promettent d'être époustouflants... Petit détail : c'est la saison des pluies et, pour nous, la cordillère blanche aura été plutôt verte et nuageuse... Mais ça n'entame en rien notre enthousiasme et nous faisons donc les musts de la région : les lacs en altitude - par "altitude"il faut comprendre plus de 3500 mètres : on n'est plus en Europe et on le sent physiquement ; le superbe canyon du Pato, qui marque la frontière entre la cordillère blanche et noire ; risquer sa vie dans un taxi qui monte à toute vitesse des routes en lacets et les redescend sans boitier de vitesses (il n'y avait littéralement plus de boitier) ; manger de la truite, du poulet et du riz (avec du vin si on a la chance d'en trouver) ; entrevoir un sommet enneigé de temps en temps (on a quand même eu l'honneur de voir le Huascarán (6768m), sommet le plus haut du Pérou) ; et faire joujou avec les appareils photos de mon oncle (tout en apprenant bien sûr).

Donc voilà, ces cinq jours - qui devaient servir à nous acclimater à l'altitude avant le trek du Machu Picchu - auront été chouettes, même si, il faut l'avouer,nous resteronssur notre faim de vouloir voir la grandeur et la splendeur de la chaîne de montagnes enneigées ! Retour à Lima, où on prend direct l'avion, direction Cuzco, la capitale inca. À suivre...

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We had been talking about it as a remote project, but the d-day has finally come: my father and my uncle are meeting me in Peru for a three-week trip! I thus welcome them at Lima airport: they survived the 12-hour flight, squeezed like sardines and without wine. It feels so good to see familiar faces! Indeed, although the first six months had gone very fast without noticing, I was starting to be a bit homesick (but still not feeling like coming back home!). They therefore arrive at the right time. A busy agenda is in front of us...

After two days in Lima, to update each other and recover from jet lag, we head towards our first stop: the White Range. The 10-hour bus ride, my daily bread, seems endless to them - distances are indeed different, one has to get used to it. We therefore arrive, under the rain, in Caraz (that we preferred over Huaraz, because less touristy), where we take a moto-taxi (with our big backpacks, an interesting experience) that drops us at our hostel.

The White Range is 180 km long and has some 35 over 5500m. The landscapes promise to be breathtaking... A small detail: it was the rainy season and for us, the White Range was rather green and cloudy... But this does not cut into our enthusiasm and we therefore do the must-see attractions of the region: the altitude lakes - by altitude, understand over 3500m: yes, we are not anymore in Europe and we can feel it physically; the beautiful Pato canyon, at the border between the White and the Black Ranges; risk our lives in a taxi, who goes up sharp bend roads like crazy and goes down without the gearbox (there was literally no box); eat trout, rice and chicken (with wine if we are lucky to find some); catch a glimpse of a snow-capped peak from time to time (we even had the honor to see the Huascarán (6768m), Peru's highest peak); and play with my uncle's fancy cameras (whilst learning, of course).


All in all, these five days - that were aimed at helping us acclimatise to the altitude before the Machu Picchu trek - were nice, even if, let's be honest, we stayed with our desire to see the greatness and splendour of this snow-capped mountain range! Back to Lima, where we directly take the plane to Cusco, the Inca capital. To be continued...

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